la princesse agrippe sa cape avec un soupir. partir. s'envoler. oublier molly. oublier ron. oublier ginny. oublier cho. et surtout ... surtout oublier neville. le temps d'un instant. se retrouver. se reperdre. se chercher. elle ne l'a jamais fait. mais il paraît que tout commence par cela, par un soupir, par une décision trop rapide. par un souffle coincé dans la gorge et quatre petits mots qui lancinent le silence. et la voilà disparue, l'inconnue, disparue dans un ploc. puis elle réapparaît. devant une grande porte. gardienne du secret, apte à s'y engouffrer, elle traverse le pas du morceau de bois avec un air concentré. respirer. mais elle a l'impression de faire la plus grosse erreur de sa vie. tant pis. "victoire?" demande-t-elle. c'est le bruit d'une machine qui l'avertit et elle se dirige vers le son qui résonne en écho dans sa poitrine. boum. comme un morceau de métal qu'on fracasse. comme un coeur qui recommence à battre. "j'ai ... euh, j'ai besoin de toi." phrase amère qu'elle a l'impression de jeter à la mer.

Leur chantier, Vic elle a tenté, de l’arranger un peu. De le rendre moins ouvert à tous les vents, d’installer de vraies portes au lieu de simples cloisons. Bon, ils s’y étaient tous mis pour ensorceler le site et le rendre un peu plus facile à vivre, mais niveau sons, ce n’était pas encore ça. Cela dit, tant qu’elle bénéficiait d’assez de place pour étaler plans et matériel, elle s’en contentait très bien. « Allez. J’te jure que tu peux marcher » marmonna-t-elle à l’adresse du circuit d’engrenages qu’elle forçait depuis une demi-heure à s’emboîter dans le tronc de l’automate échelle humaine qu’elle travaillait. Trois semaines. Trois semaines à obliger un homme de métal à marcher, juste parce qu’elle n’avait pas le temps. Elle en aurait tué quelqu’un avec un tournevis de frustration – BREF.

Lorsque la boîte se mit en place avec un « cling-clong » métallique, elle étouffa un énorme soupir de soulagement. Ah ben enfin…ses yeux commençaient à voir de travers, à force de fixer le détail des roues dentelées pour rectifier ceci, astiquer cela. Plus qu’à refermer le tout, maintenant. Elle lança un « Accio » lassé à la boîte de rivets à trois mètres d’elle et allongea le torse de l’automate sur une table, y positionnant soigneusement une plaque de métal fin. Et y mettait le premier coup de marteau lorsque des pas lui parviennent. Elle n’interrompt pas pour autant, Vic. Si c’est tellement urgent, les gens ont qu’à se ramener. Mais lorsque c’est Mafalda, la Royale Rouquine elle-même, qui s’encadre dans la porte, la jeune femme lève les yeux et sa main arrête de frapper. Parce qu’apparemment, Weasley a besoin d’elle. Eh ben tiens. « Vraiment ? » Elle peut pas empêcher d’y mettre une pleine louchée d’ironie, à son ton. Parce qu’elle est comme ça, tout le temps. « Accouche, Mafalda. Qu’est-ce que tu veux exactement, j’suis pas Legilimens. » Elle sonne presque rude cette fois. Mais au fond, elle veut bien aider. Va juste falloir être un tout petit peu plus précise que ça.

en temps normal, elle aurait réagi. une réponse bien sentie. une réplique acerbe. l'air de dire, c'est bon, je t'aime bien moi victoire, mais si tu continues sur cette voie, je t'assomme avec ton automate, capish? sauf que voilà. on est pas en temps normal. on est en temps de guerre. et le temps pleure, le temps crève, y'a des gens qui tapent sur du métal et y'en a d'autres qui fuient, c'est la vie. l'imposante réalité. l'inconnue garde les yeux fixés droit devant elle. pas sur vic, pas sur l'automate, non, droit devant, sur rien, sur ce vide là. l'air un peu hagard. pourquoi est-elle là déjà? ah oui. tout quitter. être lâche. "je veux les laisser." ça claque dans l'air. le genre de réalité qui fout tout en l'air. qui fait trop de mal parce que c'est amer. "je ... je veux partir. mais il ne faut pas qu'ils me retrouvent. pas avant que j'ai... enfin bref. il faut que tu m'aides." c'est pas un ordre. c'est pas une proposition. ça sonne plus comme une supplique de la môme qui ne sait plus comment faire. parce qu'on sait comment rester, on sait comment être là, on apprend à être un ami. maison n'apprend pas à partir. jamais. "je... eh bien, je peux changer d'apparence mais neville me retrouvera quand même. cho aussi. il faut brouiller les pistes." qu'elle murmure, soudain plus calme, plus décidée, plus apte à faire la plus grosse connerie de sa vie. et merde.

Elle attendait pas mal de réponses différentes, Vic. Ils me soûlent. J’veux me teindre les cheveux. J’suis enceinte. (eh quoi ? franchement, si nevalda crève pas les yeux à tout le monde, j’mets ma main à couper (ahem)) Mais Mafalda s’en aller ? Tout simplement, les mots ne cadraient pas ensemble. Ils étaient trop étrangers les uns aux autres. C’est le branle-bas sentimental, apparemment. Et pour une fois, elle se dit qu’elle a bien fait, de se dire que pour le moment, l’amour ne servait à rien d’autre que faire mal. A creuser, creuser un abysse sans fond au creux de la poitrine. En fait, si elle avait pu vider la sienne comme elle réparait un robot, elle l’aurait fait, déjà. Très vite. Avant qu’un cœur battant puisse encore la tuer à petit feu. « Sérieusement ? » Ca lui échappe avant qu’elle ne puisse le retenir, parce que voilà, ça n’a pas de sens, Mafalda qui s’en va. Mafalda qui abandonne. Mafalda qui déserte, quelque part. « J…nan, oublie que j’ai ouvert ma grande gueule, tu veux ? » Cette fois, ses pensées sont définitivement détournées de son travail, elle pose le petit maillet et le tournevis, et elle se lève pour faire face à la Weasley. « OK…OK. » Elle respire à fond et elle attache ses cheveux derrière sa nuque. Ca l’aide à se concentrer un peu, quand ses pensées partent en vaste feu d’artifice. « En gros, tu veux un truc, un objet probablement, vu ce que je peux faire, pour t’aider à disparaître complètement de la surface de la terre pendant un moment ? » Pendant qu’elle parle, son cerveau se remet en route, les rouages tournent. Elle étudie son interlocutrice de la tête aux pieds, et elle griffonne ses idées dans son brouillon mental.

sérieusement, mafalda? t'abandonnes, c'est ça? tu désertes. tu te casses. tu disparais? c'est les yeux de victoire qui hurlent ça. mais weasley ne se détourne pas. elle finit par les regarder. tout droit devant elle. les jolis cheveux blonds. les grands yeux. la poitrine vide d'émotion. qu'est-ce qu'elle aimerait faire comme victoire. rien ressentir. ou ne pas le montrer. taper dans du métal. souffler. qu'est-ce qu'elle aimerait être le truc sur quoi victoire tape. devenir un automate, une marionnette. pas celle dont cet esprit dégueulasse (bonjour, vous êtes bien sur le répondeur de merlin, laissez-un message.) tire les ficelles. non. un automate qui joue la même chose indéfiniment, sans ressentir. sans voir. sans entendre. juste faire, dans le vide nébuleux que devient la vie quand le monde tangue. "c'est ça. je dois pouvoir aller n'importe ou sans qu'ils ne puissent m'attraper. un truc assez puissant. parce que..." elle penche la tête vers la droite, l'air étrangement serein. "ils sont coriaces. au mieux, ils penseront que je suis morte, au pire, que je me suis faite enlevée." elle parle, déploie son plan à la seule personne qui n'aurait jamais tenté de la chercher, la seule personne susceptible de garder son secret. "mais si c'est le cas... je préfère être prête à les semer." elle-même, elle ne sait pas trop ce qu'elle va faire après avoir foutu le camp. surement tuer, détruire, brûler. surement tout foutre en l'air, ses principes, ses valeurs, sa mémoire, sa confiance, son amour. reprendre ce qui est potable. s'en faire une armure. revenir. pas fière, du tout. mais calme. calme. faire taire la voix qui hurle, le coeur qui bat si vite. étouffer les démons. les rendre tellement oppressants que l'horrible boucan ne sera plus qu'un bruit de fond.
prendre l'air.

Elle se fait vite remarquer que ce qu’on lui demande, à elle, c’est rarement des trucs pour se cacher. C’est plus des trucs pour se faire remarquer, justement. Explosifs, feu d’artifices, effets spéciaux en tout genre, elle sait le faire, pas de problème. Mais pour disparaître ? En fait, c’est presque la première fois. Elle doit bien en avoir, des trucs en réserve. Victoire, elle aime bien prévoir le plan B, et le plan B du plan B. Mais quand il s’agit d’en trouver un pour les autres… « Ouais, ouais… » c’est pas du désintérêt. C’est plus qu’elle réfléchit trop pour elle et pas assez pour écouter attentivement. Elle a ses infos, elle agit comme une machine. Elle absorbe les données et elle les traite. Parce qu’on lui a appris à faire efficace. Et que dans certains cas, elle sait pas comment faire autrement, de toute façon. Elle finit par se retourner et fouiller dans les étagères qu’elle a accroché de guingois, écarte les pots, lit les étiquettes. « Et tu te casses comme ça sans rien dire à personne, sauf moi, pour m’demander de te filer un coup de pouce. » C’est pas une question, mais presque. Elle l’entend comme une interrogation, un peu. Mais elle force pas Mafalda à lui répondre. De toute façon, Vic est habituée à parler dans le vide. Parfois le silence est meilleur compagnon que tout le reste du monde. « J’ai…de la poudre du Pérou » énonça-t-elle en retirant un petit bocal noir des rangs d’oignons de ses compères. « Elle date un peu, j’l’ai achetée en sixième année. Mais ça devrait faire l'affaire... » C’est trop loin. C’était quand les Farces et Attrapes Weasley étaient encore ouverts. « Alors, ça, et…bon, disons que j’te passe la moitié du pot.Et on va aussi faire quelque chose pour ta cape. » conclut-elle. Et c’est parti. Qu’on lui donne de quoi bosser, et elle reprend tout.

elle ne sait plus trop pourquoi elle a demandé victoire. c'est un peu par défaut. puis par affinité. parce que victoire et elle, ça n'a jamais été l'amour fou comme avec cho. parce que victoire ne demanderait jamais des explications compliquées. la red thunder, elle prend ce qu'on lui donne. et mafalda, son bagage est plutôt léger, pas grand chose à donner, à part de la poussière et quelques cauchemars. alors elle est soulagée de ne pas s'être trompée. "je crois que c'est ça, oui. j'en ai fichtrement aucune idée." achève-t-elle doucement en la regardant fouiller. ses mains, mafalda les pose sur la minuscule broche qui tient sa cape. elle la décroche. puis elle la tient entre ses doigts tremblants. s'occuper. attendre la sentence. c'est étrange. comme si le monde tournait plus vite encore. victoire finit par lui montrer la poudre du pérou et ça décroche un sourire fatigué à la jeune weasley. fred lui en avait envoyé un bocal pour qu'elle essaie. cadeau de noël, qu'il lui avait dit, alors qu'ils étaient en plein mois d'avril. ça fait longtemps. le bon vieux temps. quand y'avait pas autant de corps amoncelés dans l'allée du terrier. hein? reste molly. ginny. ron. peut-être arthur. percy. puis c'est tout, c'est tout. un traître, un père absent, un robot. puis ginny, un peu perdue, un peu malade, un peu tout. molly. ses enfants qui tombent, qui s'effondrent. elle secoue la tête. c'est vrai que ça fait longtemps, la poudre du pérou, tout ça. puis longtemps qu'elle a pas vu molly dans une cuisine. voilà. penser à molly sur la photo que papa conservait. celle ou elle fait des gâteaux en souriant. elle était pas très vieille. très souriante. carrément heureuse. longtemps. bon vieux temps. "merci." qu'elle lance alors que victoire lui propose la moitié du pot. puis elle entend parler de sa cape. alors elle la tend, sans trop savoir pourquoi. "et euh, tu leur diras pas hein? enfin, tu peux leur dire que je me suis cassée comme une lâche on ne sait ou. mais leur dis pas que tu m'as aidé. neville t'en voudrait surement et ... j'suis pas sûre que ce soit une bonne idée." bon, là, elle est carrément mal à l'aise. faut dire qu'elle se sent pas prête à avoir une dispute de neville et victoire sur le dos.

Sa tête peut pas s’empêcher de faire des liens. D’essayer de créer des connexions à tout. De donner une logique à ce qui n’en a pas. Et quand Victoire peut rien faire, elle travaille. Elle se donne l’illusion qu’elle trouvera toujours un moyen d’arranger les choses, quoi qu’elle fasse. Et elle pose pas de questions, elle emmerde pas les gens. « C’est c’qu’ils disent tous » marmonne-t-elle avant de la fermer. Ils sont étranges, les gens, tu trouves pas ? adresse-t-elle en pensée à l’automate qui gît sur la table torse ouvert. Oh si c’était si simple. Si elle pouvait juste démonter les gens, rectifier ce qui n’allait pas dans la machinerie et puis les remettre en une pièce. Et ce serait juste ça. Y’aurait pas à parler, on aurait pas détruire nos cœurs nous-même et jeter ce qu’il reste dans le feu. Elle s’arrête de temps en temps, Vic, pour dévisager Mafalda, puis ses yeux se détournent. Elle juge pas ; elle peut pas. Mais encore une fois, elle refait la gangue de glace au creux de sa poitrine, et elle s’interdit d’éprouver, tout simplement. « A la limite, j’m’en fous. J’ai fini de mentir. » Ses cheveux virevoltent derrière d’elle lorsqu’elle s’arrache aux étagères et lève sa baguette au-dessus de la cape étalée devant elle. « On est pas en super bons termes lui et moi, là, au cas où t’aurais pas trop vu. » Ca la désole. Ca la bouffe, en fait. Mais Vic est trop rancunière. Et elle arrivera jamais à se dire qu’elle a mal fait de rejoindre les Red Thunder. Surtout depuis que Seamus…bref. « Tu sais quoi ? Tant qu’ils me demandent rien, j’dis rien. Mais si par hasard on m’pose la question, j’irais pas leur mentir. Surtout à lui, j’lui mens plus. Plus cette fois. » Et elle lève la tête pour regarder la rousse dans les yeux. Elle peut y lire tout ce qu’elle veut, Weasley, maintenant elle en a plus rien à foutre. « Il m’en veut déjà, de toute façon. » Séquence émotions, finie. Maintenant, tu bosses, et tu la fermes. « Bref. J’vais essayer de rendre ça incartable. Mais si j’me foire, tu sais c’est quoi la formule ? »

bien sûr que c'est ce qu'ils disent tous. c'est presque joué d'avance. quand on s'en va, quand on abandonne son cœur dans les mains d'un souvenir et qu'on se casse, le baluchon sur l'épaule, on ne sait pas trop ce qu'on va faire. on sait juste qu'on doit survivre. pour eux. les cadavres exquis d'un présent terni. on ne sait pas si on doit laisser un message. puis on décide que non. elle, elle a décidé que non. parce qu'il chercherait. parce qu'il s'agripperait à ça. ça, ce peut-être stupide qui lacère puis qui tue. il espérerait. et si elle ne revient pas, hein?  il fera comment, neville, tout seul, à croire que ça ira mieux, qu'elle remettra un jour les pieds dans la même pièce que lui, qu'elle ira entourer sa taille de ses bras et qu'elle posera sa tête sur son torse pour entendre le coeur qu'elle aura détruit toute seule, comme une grande. non. ne pas les prévenir. laisser la menace de mort flotter dans les airs. "comme tu veux. c'est pour toi que je dis ça. je crois que je ne suis plus à ça près." elle la regarde dans les yeux. et y'a tellement de tristesse dans les pupilles de victoire. comme si on la grignotait de l'intérieur. parce qu'elle ne dit rien, victoire. parce qu'elle est forte et que ce genre de chose, ça tue en silence. mafalda penche la tête. "il t'en veut pourquoi? pour avoir choisi seamus?" elle demande d'une petite voix. c'est bizarre. dans sa tête, neville en veut à personne, neville est celui qui aide, celui qui aime, celui qui cherche toutes les solutions au problème. c'est pas le genre de garçon à en vouloir aux autres. mais visiblement, elle le connaît pas. pas assez. visiblement, trois ans, ça suffit pas. ça donne l'impression. victoire aussi, elle ne la connaît pas. même cho, elle a l'impression d'être en face d'une étrangère quelques fois. et ça fait mal au coeur. "je connais le sort... j'y ai même pas pensé." qu'elle avoue à demi-voix en haussant les épaules. y'a des habitudes qui se perdent, comme ça.

« On est deux, alors. » souffla-t-elle en se redressant et s’appuyant sur la table, la mine sombre. A vrai dire, elle était pas trop du genre à parler. Elle aurait pu causer à Saoirse, mais elle était occupée. A Helen, mais celle-ci était au manoir Shafiq, en sécurité. A Ginny, mais elle faisait son deuil, en quelque sorte. A Seamus, mais il était dorénavant hors d’atteinte. Et à Neville, mais…voilà. SI elle était encore ‘à ça près’, elle aurait craqué, et comme plein de choses, la résistance ne pouvait pas se le permettre. Et plus que tout, elle voulait gagner, et elle voulait s’assurer que les gens paieraient pour ce qu’ils avaient fait. Quel qu’en soit le prix.
Au fond, Vic, elle a peur d’être devenu son propre monstre.
« D’avoir choisi Seamus sans penser une seconde à rester, plutôt. » rectifia-t-elle laconiquement en lissant la cape du plat de la main. Elle aurait dû, pourtant. Mais comme toujours, Vic, elle avait fait les choses sur un coup de tête. Alors même si elle ne regrettait pas de faire partie des Red Thunder, ça faisait des mois qu’elle se mordait les doigts de ne pas l’avoir fait mieux. « Tu parles de problèmes de pote. » A l’époque, à Poudlard, elle l’aurait vite réglé, mais tout ça était loin. Parti. Effacé. « C’est pas ça qu’est grave, Weasley, à la limite… » Sa baguette décrit un cercle au-dessus du tissu. Elle murmure la formule, sa voix s’éteint lorsque le velours miroite, une large onde parcourant la surface avant qu’elle ne retrouve sa couleur normale. « Là, c’est bon, normalement. A ça, tu ajoutes les formules habituelles lorsque tu t’arrêtes, Salveo Maleficia, Protego Totalum, Repello Moldum et tout le barda. » rajoute-t-elle en haussant les épaules. « Quoique…attends. J’peux pas te laisser partir avec juste la poudre et la cape. »