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 you shoot me down, but i won't fall. (cheville)

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Cho
- may the force be with you -
Cho

ϟ HIBOUX : 84

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MessageSujet: you shoot me down, but i won't fall. (cheville)   you shoot me down, but i won't fall. (cheville) EmptyMer 11 Fév - 20:54


    - you're gone and i got stay high -

Une rose, c’est beau. De son pétale qui borde sa tige ou son air toujours vivant, c’est beau. Derrière ses pics aiguisés, c’est beau. Et même quand elle se fane c’est beau. Parce que l’on est toujours plus beau que dans sa douleur. Et c’est ce qu’elle était l’asiatique. Belle, comme la rosée du matin. Belle comme le soleil d’été, la neige d’hiver. Sa douleur est la source de sa beauté. Dans ses larmes saccadées. Et ses mèches emmêlées. Celle où le blond avait passé la main en riant. Avant de poser ses lèvres sur les siennes. Avant de succomber à la danse nocturne. Oubliant les bras de l’asiatique pour celle de la mort, il l’avait abandonné comme Rowan qui était parti. Et elle était seule, la beauté asiatique. Si seule. Elle n’avait pas une épaule musclée pour pleurer. Et pas une rousse, sa nymphette était partie. Partie loin de la vie, échouant auprès des lymphes de la mort. Et dans sa triste douleur, elle avait tué son bonheur naissant, qui lui fit manquer son existence. Plus de bonheur pour le cygne asiatique, simplement des ailes noires corbeaux dans le ciel de la terre brûlée. Un bonheur ternit par le deuil. Un paradis enlevé. Et mélancolique sans les rires de la rousse. Sans son sourire parfait, sa chevelure orange et sa force. Elle n’était plus rien, l’asiatique, sans ça. En Mafalda, elle avait trouvé sa voie, sa foi, sa façon de vivre. Un nouveau pilier parti. Envolé dans le ciel étoilé d’un monde voilé. Alors dans ses tasses de cafés et dans l’heure pas assez matinal et trop tard, elle apporte ce qui redonne de l’énergie pour un autre être. Un autre ange brisé aux ailes coupées. Un corbeau de la guerre, un cœur brisé. Essoufflé, écrasé, poignardé. En plein dos, il souffre de son absence. Et si elle l’ignorait, ce n’est qu’au son d’un sanglot caché qu’elle l’entend. Et au loin, elle l’aperçoit. La douce muse en train de rire sur une photo. Si belle, si propre. Un souvenir d’un château en feu. Et d’un amour parti. Alors, doucement, à pas de loup, elle pose les tasses silencieusement sur la table qui a servi à un travail. Un plan pour tout exploser. Et d’un délicat pas silencieux, elle s’approche, jusqu’à être si proche pour voir sa musculature fatiguée. Et d’un coup, elle entoure fortement ses bras contre son torse et pose sa tête sur son dos. Elle peut entendre les larmes, elle peut voir la douleur. Elle la sent. Elle ferme les yeux et espère que ça partira. Elle ne dit rien, elle ne peut plus rien dire. Elle était si loin d’eux. De Jacob. De Rowan. Et elle en souffrait. Peut-être pas assez devant les autres. Et peut-être trop quand elle est seule. Alors elle imagine que ce torse n’est pas celui de Neville. L’égoïste, elle rêve à un autre homme. Puis un autre. Tantôt la peau pâle, tantôt hâlé. Tantôt blond, tantôt brun. Il change dans son esprit pour ne réunir qu’un être parfait et irréel. Un homme qu’elle aurait aimé. Un homme immortel qui ne succombera jamais aux baisers de la faucheuse.
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Neville
- may the force be with you -
Neville

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MessageSujet: Re: you shoot me down, but i won't fall. (cheville)   you shoot me down, but i won't fall. (cheville) EmptyJeu 12 Fév - 21:48

I'm bullet proof, nothing to lose
Fire away.
You shoot me down, but I won't fall
I'm like titanium.


L’obscurité qui l’entoure est pleine de paix. Pleine de nostalgie. Le soir qui tombe a toujours inspiré les poètes et il comprend pourquoi : c’est le moment où tout se finit, pour tout recommencer le jour d’après. Ça le tue de savoir que demain, ça brûlera encore. Demain, il y aura encore un trou, là où il y avait son cœur. Et si au début, il pensait que ça guérirait, que ça irait, rien n’y fait. Il n’y arrive pas. Pourtant, ils n’avaient rien définis, tous les deux. Rien n’était écrit, ils ne s’étaient pas promis l’éternité. Ils s’étaient juste promis d’être là l’un pour l’autre.
Mais elle est partie, Mafalda.
Les gens partent, toujours. Autour de lui, ça commence à faire un vide tellement immense qu’il pourrait s’y noyer. Tous ceux qui sont morts, au début de la guerre, qu’il n’ose même plus prononcer leurs noms de peur de rouvrir d’anciennes blessures. Tous ceux qui sont partis avec Seamus. Un visage blond qu’il aime tant vient s’imposer à son esprit. Et celle qui part sans dire au-revoir. Qui ne se donne même pas la peine de lui souffler des explications. Ils ne s’étaient rien jurés, ils s’étaient juste promis d’être là l’un pour l’autre.
Et dans la pénombre d’une salle qui se remplit de ses fantômes, la photo de la jeune femme dans les mains, qui lui sourient encore et toujours en faisant virevolter ses cheveux roux dans le vent, il a terriblement mal. Il ne pensait pas que l’absence d’organe pouvait faire souffrir à ce point, parce qu’avec elle, elle a emporté son cœur. Il ne pensait pas être attaché à ce point à cette personne qui faisait de son monde quelque chose de meilleur et pourtant, c’est comme il lui a dit : il a jamais eu envie que ça s’arrête. Il la serre, l’image mouvante, il la serre jusqu’à s’en faire blanchir les phalanges. Il voudrait la brûler, la jeter, la déchirer, mais il ne peut pas. Il sent un sanglot, terrible, lui remonter dans la gorge. Il enfle, il grossit désespérément et il éclate tout à coup dans le silence pesant. Il tente de le dissimuler avec une toux, mal déguisé. Parce qu’il a mal mais pour rien au monde il ne voudrait le montrer.
Et alors, dans son dos vient soudain se coller un corps. Des mains s’enroulent autour de lui. Une chaleur humaine qu’il ne connaît que trop bien et qui, elle, n’est pas partie. Elle est là, Cho. Elle est là et elle se serre contre lui avec la force d’une désespérée. Une force qu’il ne ressent que trop : il a la même. Elle en a vu passer, elle aussi, des fantômes. Et il se saisit de ses mains, il laisse tomber la photo par terre et il la serre contre lui, l’oblige à s’arrimer à lui encore plus.
Ensemble, ils coulent. Ensemble, ils ont mal. Ensemble, ils essaient de s’en sortir.
Et il ferme les yeux, Neville. Pendant quelques secondes, ce sont ses mains, celle de Mafalda, qu’il serre. C’est le corps de la rousse qui est pressé tout contre le sien. C’est sa poitrine qui se remet à battre à nouveau. Merveilleux mirage qu’il touche du bout des doigts. « Pourquoi t’es parti ? » qu’il murmure doucement. Et ça explose presque dans le silence de la pièce. Question qu’il brûle de poser, aucune réponse n’est jamais venue. Et il s’accroche encore, ça hurle encore à l’intérieur. Il est transporté ailleurs, l’espace d’un instant. Et il ne veut pas redescendre sur Terre.
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Cho
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Cho

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MessageSujet: Re: you shoot me down, but i won't fall. (cheville)   you shoot me down, but i won't fall. (cheville) EmptyDim 15 Fév - 15:07

Elle est partie. Quand le feu a mis à sang son désespoir. Quand la pluie a recouvert le ciel turquoise. Elle est partie dans sa robe rouge élégante. Elle a laissé tellement de mort derrière elle, qu’on ignore réellement si elle est encore vie. Si elle respire bien le même souffle qu’eux. Si elle ne pleure pas, si elle n’est pas désespérée. Et elle se demande, dans sa pathétique tristesse, si elle est heureuse. Si son sourire peut éclairer un monde sans lumière. Si ses boucles rousses volent avec la même liberté qu’elle avait dans la liberté. Un joli mensonge, une triste vérité. Voilà ce qu’elles étaient. Des êtres brisés, reconstruits ensembles. Unis par ce lien du sang, de la guerre. Massacrées ensembles. Brisées, coupées les ailes des poupées. Elles ne sont que les démons, les jolies poupées désarticulées. Et elle se remémore sans répit ses misérables souvenirs. Pour atténuer la douleur dans sa cage thoracique. Elle s’essouffle auprès du temps qui court. Elle englobe ses poumons de cette haine ravageuse. Elle oublie sa nymphette, et lève sa baguette. La peur brise un cœur, comme sa rousse en brise. Et l’histoire se répète, sans répit.
Deux âmes brisées d’un départ vivant. Ils le savent, qu’elle est en vie. Cho la vue de ses propres yeux, sa déesse rousse, en train de respirer. En train de vivre. Puis partir. Partir seule dans ce monde trop grand pour elle. L’asiatique le sait, elle l’a vu. La douleur dans la rue, le vol pour réussir à avoir un peu de nourriture. Elle est effrayée, l’enfant. Alors dans ses bras, elle pleure des larmes invisibles. Elle le serre si fort qu’elle briserait ses côtés. Elle en a tellement besoin, de son accolade. Elle s’oblige à les imaginer. Pour se remémorer de nouveau, ces beaux moments passés. Ces fous rires insouciants, après avoir volé du pain. Ce regard bienveillant après avoir rassuré Leo. Mais où est Leo ? L’enfant, sans sa Mafalda, il n’est plus là. Il est parti. Leo, c’est un battant, un garçon fort. Pourtant, Leo n’a plus rien que le sourire délicat d’une rousse. Fantôme de ce brasier, elle est partie s’évader.
« Pourquoi t’es parti ? » Cette peine, elle la sent dans sa voix. Dans son corps qui pousse la chinoise à s’accrocher encore plus à lui. Il lui rappelle qu’ils ne sont plus là. Jacob. Rowan. Et puis Mafalda. Le bout de la langue fait trois petits bonds contre le palais. Sa Mafalda, sa déesse rousse. Alors, elle lâche doucement, faiblement, comme un soupir. « Ils sont tous partis. Tous. » Ils en étaient trop, trop pour Cho. Elle avait besoin de cette pause, de cet amour. De bras pour la consoler, d’aide pour la ressouder, d’amour pour enlever sa haine. Elle avait juste besoin d’air.
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Neville
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Neville

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MessageSujet: Re: you shoot me down, but i won't fall. (cheville)   you shoot me down, but i won't fall. (cheville) EmptyLun 16 Fév - 19:22

Il sent cette présence vibrante de vie. Il pensait que jamais plus il ne ressentirait cette sensation, de savoir que quelqu’un était là malgré tout. Mais il se trouve toujours une personne pour tendre une main secourable dans la tempête. Il est heureux que ce soit Cho, Neville. Il est heureux qu’elle soit là. Elle l’apaise, elle soulage un peu son subconscient à l’agonie ces derniers temps. Il ne pensait pas que ça pouvait brûler autant. Et pourtant, il se retrouve devant le plus grand de tous les brasiers. Elle le serre à lui faire péter les côtes mais il s’y accroche comme un salvation venue de nulle part. La photo à ses pieds, de celle qui est partie, il a même de la peine à dire son nom. Il ne la regarde plus, il se met des œillères et il tourne les yeux vers le ciel. Dans son être tout entier, ça travaille. Ça renforce. Ça blinde tous ses coins inconnus où il ne soupçonnait pas une seule seconde que ça pouvait un jour être blessé. « Ils sont tous partis. Tous. » Cette tension dans sa voix. Elle en a vu partir bien trop, Cho. Elle doit saigner plus que tout autre mais elle est encore debout. Il se demande comment elle fait. Elle a cette force dans les yeux, dans sa façon d’être. Une force brisée qui tient le coup alors que le destin s’acharne. Elle aussi, elle est un pilier. Et il a de la chance parce que c’est lui qu’elle serre contre lui. Ce sont ses mains qu’il agrippe parce qu’il a besoin d’elle. « Et ils reviendront même pas». Fataliste. Il les a vus partir sans se retourner, il en a même vu expirer. Eux, c’est sûr qu’ils ne reviendront pas. Quant aux autres … Il préfère ne pas s’y attendre. Aucune désillusion, au moins. Aucun espoir gâché. Il a voulu y croire, tout ce temps, mais jour après jour, elle s’effrite sa confiance. Et l’horizon reste vide. Alors autant s’arrêter. « On est là, nous. » Il se retourne, sans lâcher ses mains. Il la regarde, droit dans les yeux. Il ne lui ment pas, à la jolie chinoise. Ce sera leur secret, leur souffrance partagée, leur moment de faiblesse qui restera enterré mais ils sauront, tous les deux, ce qu’ils ont traversé. « Il reste toi, il reste moi, on n’a pas quitté le navire ». Et il serre encore ses mains, peut-être un peu fort. Tant pis, il doit s’accrocher à quelque chose, ce sera elle. Il se rattrape aux branches, il voudrait n’avoir besoin de personne, se détacher de toute forme d’affection mais non. Il ne peut pas, c’est comme ça. Parfois il faut se retourner et voir que quelqu’un est toujours là pour pouvoir avancer. « Je vais nulle part ».
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